Cher Chroniquiens ; un nouvel épisode de The Mandalorian vient de sortir ! Et peut-être est-ce parce que nous nous rapprochons de Pâques, mais plein d’Easter Eggs étaient présent dans ce nouveau chapitre !

Une piqûre de rappel ne fait jamais de mal ! Ces différents mercenaires observés dans l’épisode appartenaient par le passé au clan de Bo Katan. Deux d’entre-eux, Koska Reeves et Axe Woves firent leur apparition au côté de la Mandalorienne dans la saison 2 des aventures de Din.

L’épisode s’ouvre sur la capture d’un Mon Calamari séparé de sa bien aimée Quarren par les mercenaires vu plus haut. Ce couple est une métaphore parfaite de l’histoire de Roméo et Juliette. Deux âmes sœurs issues de familles (ou d’espèces) rivales.

La planète Plazir-15 possède une architecture directement inspiré de visions d’artistes sur le futur des villes humaines. Ces villes recouvertes de dômes semblent idéales. Dotées d’énergies propres, de moyens de transports novateurs et de bâtiments neufs, design et épurés, ces villes s’intègrent parfaitement dans l’imaginaire des artistes de nos jours quant au futur idéal. Un futur sain, respectueux de l’environnement et nettement évolué technologiquement. Le voyage de Bo Katan et de Din Djarin dans cet endroit met d’ailleurs en scène une technologie aujourd’hui en développement : l’hyperloop. Ces sortes de trains véloces propulsés dans des tubes ont notamment été proposés comme projet de recherche par Elon Musk en 2013. Là encore, est-ce la science qui inspire la fiction, ou l’inverse ?

La planète Plazir-15 semble être le repaire de célébrités inattendues. En effet, cet épisode a placé trois caméos majeur avec des personnalités quelque peu inattendues. La présence de Christopher Lloyd au casting ayant été annoncée l’année dernière, son apparition ne nous a pas choqué. Toutefois, voir Jack Black et la chanteuse Lizzo incarnant le couple dirigeant la planète nous plonge dans une certaine perplexité. Le caméo est drôle, certes, mais il sort clairement de l’histoire et paraît forcé.

Ce détail n’aura pas échappé aux plus observateurs : Les gardes de la planète Plazir-15 portent des parties d’armures de Stormtrooper. Cette planète recycle décidément nombre d’éléments des trilogies précédentes. Cela permet toutefois de comprendre comment fonctionnent des localités de la Bordure Extérieure à différentes époques.

D’abord apparus dans Star Wars Episode V : L’Empire Contre Attaque, les Ugnaught ont ensuite fait leur apparition dans bon nombre de programmes Star Wars, The Clone Wars et Rebels pour ne citer qu’eux. Cependant, c’est bien la série The Mandalorian qui met à l’honneur ces travailleurs de l’ombre, notamment doués pour la mécanique. Après la découverte du touchant Kuiil, ce nouvel épisode met en avant certains de ses congénères vivant sur Plazir-15. Et tous semblent avoir ce gimmick vocal que je me suis attribué dans mes articles : Ainsi ai-je parlé !

Il n’est pas rare que des œuvres de science-fiction se rendent hommage mutuellement. Dans ce cas bien précis, la série The Mandalorian met à l’honneur un pilier des films de SF, j’ai nommé : Blade Runner.

En effet, durant cette aventure, nos protagonistes doivent traquer et éliminer des droïdes défectueux, capables de semer le troubles dans la société de Plazir-15. Et l’enquête de Bo et Din n’est pas sans rappeler celle de Rick Deckard poursuivant des réplicants dans le film de Ridley Scott. La course poursuite avec le superdroïde de combat est d’ailleurs clairement calquée sur la poursuite de Zohra, ou Rick, tout comme Din abat sa cible.

Cette référence est très intéressante, non seulement pour les cinéphiles mais également pour les passionnés de robotique et de transhumanisme. Tout est dans la compréhension et la considération des machines douées de conscience. Dans le cas de la saga Star Wars, il est intéressant de voir The Mandalorian mettre en avant ce point. Élément toutefois déjà quelque peu abordé dans les différents médias constituant le canon ou le legend.

La scène ou Din et Bo se rendent dans la Cantina Resistor est le parfait miroir de la scène de Mos Eisley dans Un Nouvel Espoir. Les personnages sont mal accueillis dans ce bar où seuls les droïdes se rendent. Il en était de même à Mos Eisley ou C3-PO et R2-D2 se sont vu interdire l’entrée dans la cantina pour le motif qu’ils étaient droïdes. Ce moment fait aussi référence à bon nombre de films* mettant en scène un intru rentrant dans un bar. Ce dernier provoque systématiquement le silence des habitués qui se mettent à la toiser dans un moment gênant.

* Voir Mon Nom est Personne, Le Loup Garou de Londres, Django Unchained qui mettent en avant ce type de scènes cultes.

Impossible pour moi de citer tous les modèles présent dans cette scène, voici toutefois quelques exemples de droïdes célèbres que nous avons relevé :

• RIC-920 : Droïde tirant un véhicule avec Padmé et Anakin dans l’Attaque des Clones qui est également visible dans The Book Of Boba Fett.
• Droïde protocolaire de type 3PO : Ressemblant à C3-PO, celui-ci est cependant bleu chromé.
• Droïde pilote de série RX : Apparu comme droïde DJ dans le parc Galaxy’s Edge, nous pouvons également apercevoir des modèles similaires dans The Book Of Boba Fett.
• Droïde de type astromécano vu dans tous les programmes Star Wars (R2, R4 et BB-8 sont les modèles les plus connus).
• Droïdes de Combat découverts notamment dans la Prélogie.
• …

Nous avons là une référence intéressante qui concerne la Prélogie. Alors que Din et Bo continuent leur enquête, cette dernière les amène à étudier un liquide bu par des droïdes dans une cantina. Ce fameux breuvage, sobrement nommé Népenthès sert à la lubrification des moteurs droïdes. Toutefois, il arrive que des droïdes qui en consomment soient prit d’accès de folie, semant le chaos sur Plazir-15. Ce liquide, notamment extrait d’un Super-Droïde de combat semble avoir été créé par le Techno Syndicat, des siècles auparavant. En effet, lors d’une scène (faisant aussi étrangement penser à Blade Runner) Din et Bo extraient à l’aide d’une spécialiste le Népenthès d’un droïde abattu. Lors de l’analyse du liquide, inscrit au cœur même des particules de Népenthès, des écritures en Aurebesh nous dévoilent alors où fut créé le produit.

Le Techno Syndicat apparaissait dans la prélogie Star Wars. C’est un conglomérat qui fournissait principalement une partie des vaisseaux, véhicules et droïdes aux séparatistes lors de la guerre des clones. Outre leur apparition dans ces films, il est également mentionné dans l’Univers Étendu que le Techno Syndicat avait utilisé “la matrice de personnalité triple zéro”. Cette matrice était capable de transformer un simple droïde en tueur sanguinaire. Trop dangereuse, cette dernière a été abandonnée par la société.

C’est cette idée de l’Univers étendu qui fut insérée dans cet épisode de The Mandalorian. Un clin d’œil bien complexe qui fait toutefois sens dans l’Univers.

Alors que le personnage du commissaire est arrêté par le Mandalorien et Bo Katan, celui-ci prononce ces mots face au couple dirigeant la planète : “C’est le Quacta qui dit au Stiffling qu’il empeste”. Cette phrase est une insulte notamment prononcée par Boba Fett et Cad Bane dans d’autres épisodes de séries live-action. Peut-être entendrons nous bientôt le gros mot Karabast dans le futur de la série. Nous voulons découvrir plus d’insultes farfelues.

Première fois que le Comte Dooku est mentionné dans cette période de la saga, ça fait plaisir de voir que les créateurs essaient de faire du lien avec les époques révolues de la saga. Anakin Skywalker est quant à lui mentionné par les termes de “justicier Jedi”. Un écho intéressant montrant qu’il existe toujours des nostalgiques des séparatistes dans la galaxie.

Tout comme dans Star Wars Rebels, Bo Katan doit à nouveau faire face à son destin. Pour une seconde fois elle brandit le sabre noir, symbole de l’unité de Mandalore. Espérons qu’elle arrivera à réunifier toutes les tribus de Mandalore avec cette arme ancestrale.

Épisode vraiment particulier dans son ambiance, ce dernier a pourtant été riche en Easter Eggs. Et j’ai personnellement trouvé que les références ne semblaient pas forcées. De plus, les hommages au 7e art ont plu au cinéphile que je suis.

En espérant que les prochains épisodes soient aussi riches de ce point de vue ! Espérons aussi qu’ils soient bien construit scénaristiquement, la fin de la série approchant à grand pas.

Ainsi ai-je découvert !