On en parle ces temps ci de l’avenir des films Star Wars, n’est-ce pas ? Depuis son retour au sein de Disney, Bob Iger semble faire très attention à l’ensemble de ses studios, surtout Lucasfilm et Marvel.

Lors d’une interview à The Hollywood Reporter, le président du groupe Walt Disney Company a révélé sa stratégie concernant Star Wars dans le monde cinématographique. Iger a commencé par évoquer l’héritage de George Lucas et la déception du film Solo :

Star Wars, nous avons fait trois films que nous avons appelés Saga, qui sont évidemment les successeurs des six premiers de George Lucas. Ils ont très bien réussi au box-office – extrêmement bien faits en fait. Nous avons créé deux soi-disant stand-alone dans Rogue One et Solo. Rogue One s’est plutôt bien débrouillé, Solo a été un peu décevant pour nous.

L’échec de Solo au box-office leur a permis de mieux comprendre le pourquoi de cet échec et comment faire mieux à l’avenir :

Cela nous a fait réfléchir et penser que la cadence était peut-être un peu trop agressive. Nous avons donc décidé de faire machine arrière. Nous sommes toujours en train de développer des films Star Wars. Nous allons nous assurer que lorsque nous en ferons un, ça sera le bon, donc nous sommes très prudents là dessus.

La qualité à la quantité

Iger a également mentionné l’importance de la qualité d’une production comparé à la quantité, chose qui s’est avérée un problème ces dernières années avec certains studios :

Je pense que HBO l’a bien prouvé, vous savez, à l’époque ou une programmation de haute qualité faisait une grande différence, et pas le volume. Et parce que les plateformes de streaming nécessitent de volume, il faut se demander si c’est la bonne direction à prendre, ou si vous pouvez être plus organisé, plus judicieux, plus pointilleux sur ce que vous faites, et de se concentrer sur la qualité et non le volume.

Malheureusement des séries comme Le Livre de Boba Fett ou encore Obi-Wan Kenobi ont souffert de cette méthode où la quantité était mise en avant, chose qui s’est finie par des effets spéciaux et des histoires qui n’ont pas convaincu une grande majorité.